Archives de catégorie : Tutos

Une autre manière d’approfondir techniques et connaissances : la formation en ligne

Internet est un formidable outil d’information et de divertissement, mais savez-vous qu’on peut également l’utiliser pour se former, apprendre de nouvelles techniques et suivre des cours ?

C’est bien connu : tout ce qui commence par e- induit inexorablement la notion de « en ligne ». Comprenez ici le fait d’être connecté à Internet. Il s’agit donc de suivre des formations, des conférences, des cours en restant devant son ordinateur tout en apprenant et en expérimentant de nouvelles techniques et connaissances.

Il existe depuis quelques années des plateformes qui mettent à disposition (gratuitement ou contre rémunération) des tutoriels. Ce sont de véritables formations, très complètes, sous forme de vidéo sur internet. La plupart sont bien sur orientées sur l’utilisation de logiciels informatiques par screencasting, mais pas que… Bien des secteurs comme le marketing, la finance, l’électronique, même la sculpture ou la peinture… commencent à s’ouvrir à ce nouveau type de formation continue et finalement, sur demande sans les contraintes de temps ou géographique…

Le screencasting consiste pour le formateur de « filmer » son écran, et donc ses manipulations tout en les commentant. Beaucoup de formateurs utilisent cette méthode pour apprendre et partager de nouvelles techniques sans pour autant que le logiciel soit installé sur le poste de « l’apprenant ».  De plus, la plupart des formations sont découpées en chapitre, ce qui permet d’aller chercher une partie bien spécifique ou même de suivre une progression logique au cours d’une formation.

Tout le monde peut s’improviser formateur, et d’ailleurs tout le monde le fait… sous réserve de disposer des connaissances et de la pédagogie nécessaire, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas. Il existe cependant des organismes reconnus, qui se sont « accredités » officiellement comme formation en ligne, et qui proposent des tutoriels réalisés par des professionnels pour un public débutant ou averti. On trouve vraiment de tout !

On va par exemple pouvoir acheter une formation pour apprendre à retoucher ses photos de vacance, vidéo de démonstration à l’appui, ou encore optimiser son ordinateur, apprendre à faire des vidéos et à les monter, se créer des comptes email, démonter un smartphone, créer une page web… Bref, tout y est !!! Et je ne parle ici que de celles qui sont enregistrées… On voit arriver des formations, conférences, webinar (en gros des séminaires en ligne) qui utilise les techniques dites de streaming. Ce sont grosso modo des interventions et formations vidéo en direct par internet.

On peut trouver des organismes comme Elephorm ou Video2brain qui vendent des formations complètes sur support disque. Mais le fait de passer par des plateformes « online » parmet de pouvoir poser des questions au formateur par l’intermédiaire de forum dédiés et donc d’avoir une meilleure interactivité et un meilleur suivi.

Un des leader est d’ailleurs Français et monté par les petites mains de quelques passionnés comme celles de Nicolas Chaunu.

Fondé initialement sous le nom de E-mob, sa petite entreprise s’est développée pour donner aujourd’hui naissance à la plus grosse plateforme de vente de tuto en ligne, désormais connue sous le nom de tuto.com. Un véritable succès ! On y trouve des formations, préalablement vérifiées et approuvées par l’équipe du site, et aussi bien généralistes que pointues. Elles sont dispensées pour la plupart par des professionnels de chaque secteur et font aujourd’hui gage de référence dans le domaine de la formation en ligne avec des contrats de formation signés avec certains éditeurs de logiciels et certains organismes. Mais rassurez-vous :  il existe aussi la possibilité de consulter des vidéos sur Youtube, vimeo ou dailymotion et qui propose parfois des choses intéressantes. Pour peu d’être patient et méthodique dans ses recherches, on arrive parfois à trouver de véritables petites pépites…

Retrouvez la chronique en écoute ici :

Cubase : La technique du Sidechaining

Aujourd’hui,  le tutoriel approfondira la technique dite de Sidechaining.

Définissons d’abord ce qu’est le Sidechaining et quand est-ce utile de l’utiliser :

L’excellent site Soundzone nous dit :

« Side chain compression is just a variation of well know compression effect.

The only difference between side chain compression and an ordinary compression is that at any moment in time in side chain the compression is driven by external signal (control) volume and applied to target (destination) sound rather then by the volume of the original target signal itself. … »

Traduisons cela en :

« La compression dite Sidechain est une variation dans le temps d’un effet de compression.

La différence avec une compression ordinaire est qu’à tout moment dans le temps, la compression sur une cible est pilotée par le volume d’un signal externe (contrôle) et non par le volume propre de la cible en question… »

En l’occurrence, il faut comprendre par là qu’un signal extérieur à la cible va « exciter » un compresseur, qui lui-même va appliquer son effet sur une cible déterminée.

Pourquoi l’utiliser ? Pour mettre en avant par exemple des guitares sur un chant, ou inversement, faire « pomper » une batterie, etc…  Un bon réglage mettra en retrait ou en avant une autre piste ou d’autres éléments audio, pile au moment où il le faut !

Pour comprendre comment cela fonctionne sous Cubase 4.5 (mini) on va créer deux pistes sous Cubase : une piste audio  « excitante » basée sur une boucle rythmique, et une piste cible, à savoir ici un instrument virtuel VST de basse, commandé par une piste MIDI qui arborera un compresseur en effet d’insert.

Le but de l’opération sera de router le signal excitant de la rythmique, pour piloter un compresseur sur la sortie instrument de la basse.

Depuis la version 4.5 de Cubase, il est désormais possible d’exécuter un sidechaining directement depuis les fenêtres des effets VST, ce que nous allons mettre en œuvre. ( le picto en orange)

Compressor
Le picto Sidechain est en orange

On enclenche donc le sidechain de l’effet qui devient bleu.

Ouvrons maintenant la piste rythmique et ouvrons l’onglet Effet Send. Dans la liste, on constate qu’on retrouve bien le compresseur de la piste de basse que l’on a préalablement placé. Il va simplement falloir indiquer à ce compresseur quel signal utiliser pour la compression. On va donc monter le niveau du signal à 0dB (comme un effet send/return classique). On envoie alors un signal excitant provenant de la rythmique, qui pilote donc la compression de la piste de basses.

Pour faire « pomper » le tout et bien se rendre compte de l’effet obtenu, je vous propose de jouer sur les paramètres Threshold du compresseur, les ratios, les attaques et relâchements, etc…  Vous verres que l’effet est garanti ! Beaucoup de producteurs l’utilisent, notamment en électro et cette technique est parfois même une « marque de fabrique » comme par exemple celle d’ Eric Prydz.

Notons enfin que cette technique existe en « stand alone » (indépendante) sur certains effets, comme par exemple les effets TC Electronics sur les Powercore, qui embarquent un module de Sidechaining indépendant. Steinberg a donc bien simplifié les choses en rendant cette technique plus accessible.

Voir le tuto en vidéo :

Lien miroir : http://bit.ly/1ggbS8q

Cubase : Principe et utilisation des voies FX

Ce petit tuto que j’ai eu l’occasion de faire a vu le jour à la demande d’utilisateurs de Cubase, qui ne connaissaient que les effets dits d’insert.

Ces effets sous forme de plugins VST sont généralement appliqués sur une voie, et si on veut utiliser le même effet sur plusieurs tranches, alors on arrive rapidement à une saturation des ressources de l’ordinateur. Mais savez- vous qu’il existe une piste dédiée à ce genre d’utilisation et qui evite ce problème de surcharge ?

Prenons pour exemple un projet en 3 pistes distinctes, pistes audio uniquement, mais le principe d’application sera le même sur les pistes instruments.

Voici 3 pistes rythmiques qui constituent une boucle.

Première chose : nous devons ajouter une voies FX (créer voie FX) et choisir son effet associé, par exemple une réverbération, très couramment utilisée.

Ensuite, on va éditer les paramètres de la réverb afin de faire un premier réglage qui correspond à ce que l’on attend. Elle est donc prête à être utilisée.

Pour appliquer cet effet sur une piste particulière sans passer par les effets d’insert et en utilisant notre fameuse voie FX, ouvrons les effets Send dans la partie gauche de sélection de piste à l’écran.

Sélectionnons la piste sur laquelle on veut appliquer cet effet : Par défaut, on voit qu’aucun effet n’est appliqué et activé. On va alors aller chercher l’effet de reverb en question (liste déroulante). On va l’activer et monter le gain, qui correspondra en réalité à l’efficacité de l’effet appliqué sur le signal original. En gros : à – l’infini,  le signal n’est  pas routé dans la piste FX, à 0dB, l’intégralité du signal est envoyé sur la piste. On va donc pouvoir doser spécifiquement chaque « quantité d’effet » à utiliser sur chaque piste, le tout en utilisant une seule fois cet effet reverb avec les mêmes paramètres pour toutes les voies.

Ceci est valable pour tous les effets VST possibles et imaginables. Cette exploitation de piste FX est très avantageuse et vous permettra d’enrichir vos projets de post-traitement supplémentaire sans pour autant faire ramer vos machines. Notons aussi que cette technique peut très bien prendre en compte les pistes groupes, ce qui donne encore plus de possibilités de réglages, et bien sur ne contrecarre en aucun cas les effets placés en Send.

Ci-dessous le tutoriel vidéo :

Lien miroir : http://bit.ly/1gg2F00